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mardi 20 novembre 2012

Caïre Colomb (2702m) par la Voie directe

Ce dimanche, nous sommes six à tenter l'ascension du Caïre Colomb (2702m). Nous partons du pont du Countet dans la Gordolasque aux alentours de 7h30. Il fait environ 0°c. Il nous faut un peu plus de 2h pour arriver au pied de la magnifique voie située plein Est. Nous formons deux cordées de 3. Pour ma part, je suis avec Pierre et Anne-Claire. Christophe assure la tête de la seconde cordée composée de Quentin et Thierry. Dès les premières longueurs l'escalade s'avère très belle. Il est agréable de grimper dans les fissures qui s'enchaînent. A six, le temps dans la voie est plus long. L'arrivée sur l'arête sommitale est magnifique. Le point de vue est imprenable sur la cime Chamineye, le Ponset ou le Clapier. Nous descendons en rappel côté sud. Par la suite, ce choix s'avère peu judicieux car nous tombons sur une forte pente enneigée. La couche blanche est dure et les chaussures de montagne mal adaptées. Nous regrettons de ne pas avoir pris nos crampons. Les pierres volent et l'une d'entre-elles finit sa course sur mon annulaire. Je suis soulagé : sous la plaie, le tendon et l'articulation du doigt ne sont pas abîmés. Le soleil commence à décliner. Christophe et Pierre décident de créer une via ferrata pour sécuriser notre trajet. Nous arrivons finalement au Pas du Mont Colomb avant la tombée de la nuit. Nous redescendons à toute vitesse jusqu'au Pont du Countet après cette belle et grosse journée. Bilan : 1000m+ (200m+ dans la voie directe côtée D+) pour 10h.
 
L'équipe avec le Caïre Colomb en arrière-plan 

Au pied du Caïre Colomb 

A la montée 

Paysage grandiose en direction du Clapier

Anne-Claire dans la deuxième longueur 

Christophe et Thierry au relais 

En direction du Sud
 
Pierre en tête 

Pierre dans le gaz 

Sur l'arête sommital 


Longueur sur l'arête
 
Dans la descente, Pierre à la fin du rappel 

Coucher de soleil sur les montagnes

samedi 10 novembre 2012

Le mont Gravières (2331m) par la Tinée

 Mercredi, Mylène, Stéphane et moi sommes partis du parking de Valabres (bal.273) en direction du hameau du même nom. Les maisons abandonnées, l'oratoire et le petit cimetière confèrent à l'endroit une ambiance particulière, presque mystique. Nous croisons un petit groupe de travailleurs qui rénovent le magnifique sentier muletier. Ce dernier serpente au-dessus de la Tinée et offre un panorama unique sur le Saint-Sauveur. Du hameau, bal.274, nous continuons en direction du rocher de Valabres. Le sentier forestier est bien indiqué. La promenade sous les mélèzes jaunissants est appaisante et buccolique. Nous rejoignons la crête de Toussaint et nous croisons deux belles biches. L'endroit protégé et bien exposé est parfait pour abriter les animaux. Le silence de la forêt et ses trésors nous enchantent. Après avoir dépassé quelques ruines et une zone d'arbres abattus, nous suivons la crête de Gravières. Nous apercevons une belle harde de chamois et certains traversent en sautillant une vaste clairière sous nos yeux émerveillés. Arrivés au sommet, la vue sur le Mounier est imprenable, nous devinons la Corse et le Gélas se dresse en seigneur du Mercantour. En ce début novembre, nous sommes surpris de trouver près du sommet des Edelweiss encore sur pied. Après un pique-nique au soleil, nous redescendons. Le temps qui s'était arrêté reprend son cours. Total : 1650m+ pour environ 6 heures de marche active. 
 



 En route vers Valabres

 Chapelle du hameau

 Le lavoir
Mylène sur la crête de Toussaint

Harde de chamois
 
Crête du mont Gravières
 
 Stéphane proche du sommet

 Un des sommets du Gravières

 Son altesse le Mounier

 En direction du point culminant
 
 Edelweiss

 Au sommet !

 Petit cimetière de Valabres

 Valabres au couchant

lundi 5 novembre 2012

Trail Cévenol 2012 : une belle mise en jambes !

En séjour dans le Gard, j'ai participé au trail Cévenol organisé dans la commune d'Anduze, magnifique village au pied des Cévennes aux origines médiévales. La manifestation avait été annulée en 2011 en raison d'une tornade. Cette année, les organisateurs (club ACN-Anduze) ont proposé aux coureurs une distance de 32 km pour environ 1200m+. L'épreuve fait partie du challenge Gardois. Malgré la pluie, plus de 200 concurrents ont découvert un terrain de jeu assez roulant. Les 3 premiers kilomètres raides ont très vite laissé place à des portions sur monotraces ou pistes qui ont fait la part belle à Vincent Boucenabadon, facile vainqueur de l'épreuve. Il est suivi par Luc Martin, Jean-Claude Benoît et Nicolas Navarro. Pour ma part, je termine 8ème au scratch de cette course nerveuse juste derrière Benoît Castro et Emmanuel Ripoche, récent vainqueur des 105 km du Festival des Templiers.
 
 Avant le ravitaillement

 Joie de l'arrivée

Il suffira d'un cygne, un matin... 

Charme d'Anduze 

Mes fidèles supportrices